Comment le calendrier de l’avent a révolutionné mes matins

Avant le 1^er décembre :

(Chouch 5 ans, fille spirituelle de Morphée et du marchand de sable)

7h45 : « Chouch, c’est l’heure de se réveiller »

7h50 : « chouch ton nesquick et tes tartines grillées t’attendent, tout chauds »

7h55 : « chouch tes tartines sont froides »

8h00 : « chouch ton frère a bu ton nesquick »

8h05 : « chouch je compte jusqu’à 3 »

8h06 : « un ! »

8h07 : « deux ! »

8h08 : (J’ignore par quel miracle la menace de compter jusqu’à trois fonctionne toujours) arrivée grinçante de Chouch, mine renfrognée, mèche hirsute, traînant des chaussons.

Sa 1ere phrase du matin est invariablement (depuis ses 3 ans) : « Maman y a école aujourd’hui ? »
Je résiste toujours à l’envie de lui répondre : « ben non chérie, tu sais c’est le weekend/les vacances, mais je me suis dit que ça pourrait être sympa de te tirer du lit à 7h45 comme ça, pour voir ».
Je vous passe sa réaction à l’annonce de ma (vraie) réponse, mais dans les grandes lignes, entre 8h08 (environ) et 8h20 devant l’école, il me prend de rêver à ce qu’auraient été mes matins sans enfants …

Depuis le 1^er décembre :

7h45 : « Chouch, tu viens ouvrir la petite fenêtre du calendrier ? »

7h45 et 3 secondes, Chouch arrive allègrement, d’un pas alerte, fraîche comme la rosée du matin : « je suis là ! » (en chantant)

7h45 et 13 secondes : « oh un chocolat en forme de bonhomme de neige ! » (Personnellement, j’aurais utilisé le même ton en découvrant une liasse de billet de 500) (Ou une paire de Patricia Blanchet)

Entre 7h45 et 8h20, du grinch, au hamster, en passant par la voisine du 4è, le gardien de l’immeuble, les copines de classe, la maîtresse et même le directeur : plus personne n’ignore le contenu de la petite fenêtre du jour.

Je songe à confectionner un calendrier de l’avent allant du 26 décembre au 24 de l’année suivante …

Li